Le MIT a travaillé sur la mesure de l’intelligence d’un groupe, le fameux Quotient Intellectuel (QI). Ce dernier dépend en fait de la proportion de femmes dans le groupe. Plus il y a de femmes dans un groupe, plus le groupe est intelligent et plus une organisation est performante. Démonstration à partir de l’intervention d’ Emile Servan-Schreiber, spécialiste de l’intelligence collective et des marchés prédictifs.
On peut mesurer le QI d’un groupe à travers sa capacité à résoudre un problème. Comme pour le QI d’un individu, le QI d’un groupe est prédictif, c’est-à-dire qu’il permet de voir de quelle manière le groupe sera capable de résoudre un autre problème, à partir des résultats de la résolution d’un premier problème.
Mais le MIT ne s’est pas contenté de constater qu’un groupe avait, comme un individu, un QI. Il a cherché à comprendre d’où venait le QI du groupe. Plusieurs hypothèses ont donc été émises :
La réponse est toute autre.
En effet, l’intelligence d’un groupe dépend essentiellement de la proportion de femmes dans le groupe. La découverte datant de 2010 a fait l’objet d’un article dans une des revues scientifiques les plus sérieuses et les plus renommées : Sciences.
Pourquoi ?
Parce que de manière générale, les femmes ont la capacité - plus que les hommes - à laisser les personnes parler autour de la table. Elles sont plus à l’écoute des autres, plus sensibles à l’égalité des temps de parole, plus empathiques aussi. Ces aptitudes particulières permettent une meilleure communication, une meilleure confrontation des points de vue mais aussi une meilleure cohésion dans un groupe où tous les individus se sentent écoutés. Elles agissent au final comme une "bande passante".
C’est donc l’intelligence émotionnelle des femmes qui permet l’expression de l’intelligence rationnelle collective, et donc des solutions les plus performantes et les plus innovantes.
Pour preuve, prenons les entreprises de l’Indice Femina 15. Il s’agit d’un indice intégrant les 15 entreprises françaises du CAC 40 ayant un pourcentage d’encadrement féminin de plus de 35%.
Si l’on regarde ces entreprises de 2006 à 2016, il s’avère que ce sont en fait les plus performantes du CAC 40.
La rentabilité d’une entreprise dépend du pourcentage d’encadrement féminin. Plus ce dernier est élevé, plus une entreprise est rentable !
Recruteurs, à bons entendeurs !
Photo : CC0 Creative Commons, Pixabay