La conciliation famille/travail au service de la marque employeur
Publié le 28 septembre 2016
Les stratégies RH évoluent pour attirer et fidéliser les talents
La Maison Bleue (crèches d’entreprises), Le Figaro Economie et l’institut Viavoice ont dévoilé hier les résultats de la quatrième étude annuelle Famille et Entreprise réalisée par téléphone auprès d’un échantillon représentatif de 403 décisionnaires en matière de RH.
Les chiffres de l’étude :
- 63 % des dirigeants d’entreprise jugent difficile de fidéliser les salariés de moins de 30 ans
- 74 % des dirigeants ont mesuré une demande croissante de reconnaissance et d’écoute au quotidien
- 51 % des attentes salariales concernent des services personnels (tickets restaurants, chèques vacances, réductions) ainsi que de la demande de souplesse (congé parental, horaires aménagés, télétravail, places en crèches)
- 48 % des dirigeants estiment que les dispositifs de places en crèches sont un bon moyen de réduire le stress et 46 % pensent que c’est également un moyen de fidéliser les collaborateurs
- 82 % de l’attente des salariés aujourd’hui concerne l’importance de l’articulation famille-travail
- 72% (contre 67% en 2015) des dirigeants estiment qu’agir en faveur d’une meilleure articulation famille-travail fait partie du rôle de l’entreprise.
Des RH au BtoE (Business to Employee)
L’écoute des besoins spécifiques des salariés et les politiques en faveur de la conciliation vie privée-vie professionnelle apparaissent donc comme des clefs d’attractivité et de fidélisation, notamment des générations Y.
Ces éléments témoignent d’un véritable changement sociétal en marche où la compatibilité entre une entreprise et un salarié se fait sur des critères autres que les compétences ou la rémunération et va au-delà des valeurs partagées. On est dans une démarche plus affinitaire : “Cet emploi et cette entreprise sont-ils compatibles avec la vie que j’ai choisie ? “
Parce que les attentes des salariés sont centrées autour de la « personne », elles obligent les entreprises à revoir à la fois leur relation avec chaque salarié ou catégorie de salariés et leur positionnement dans la société pour être attractive.
La relation B to E (Business to Employee) est née !
Christelle Thouvenin pour Wonderfoodjob.com, site emploi-recrutement dans l’agroalimentaire